En réalité, j’aurait pu être n’importe quelle ville, à la seule différence que Venise est une ville « flottante ». La ville de Venise est également très connotée, sujet sensible pour sa disparition prochaine sous les eaux, ville des amoureux, ville du carnaval, sans parler de nombreux écrits regardants Venise ( Mort à Venise de Tomas Mann en est un exemple)
Tout au long du projet, j’essaye de donner cette sensation contre balancée entre le flottement et la pesanteur , utilisant des lavis, l’encre s’assombrit petit à petit, au début léger le dessin s’assombrit, recouvre de noir toute la page, « le poids » se fait ressentir. L’histoire est très simple, et se résume à quelques lignes, tout se passe dans le dessin et la sensation, voilà pourquoi je parle « d’expérience graphique ». Il s’agit du personnage principal, en l’occurrence une femme, qui se sent lourde. Pas seulement lourde physiquement bien que je la représente assez opulente, mais cela plus par nécessité pour me faire comprendre, mais lourde à niveau personnel, intime, emplie de remords, de sentiments sombres, de tristesse. C’est un poids que nous avons tous ressenti un jour, la peine, le remords, le regret, la culpabilité. Je la représente par des loups, des monstres, personnages masqués (le carnaval, le mensonge), bref, tout ceci prend de plus en plus d’importance, envahie l’espace de la page, s’assombrit, et fait couler la ville de Venise. Trop « lourde », elle coule à elle toute seule cette ville, qui est une métaphore à son sensible équilibre. La submersion de Venise n’est autre que la submersion du personnage, et sa fin.
Une méditation sur la claustration, l’errance et la notion de mur. Un travail sur le noir, les noirs. Je suis en train de travailler (...)
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